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🐾 Histoire(s) de chat(s) : le témoignage d'Isabelle - l'histoire de Gribouille et Nitry 🐾


Une nouvelle histoire de chats rédigée par une humaine ayant fait appel à Delihcat et qui vous livre son témoignage 😊


Isabelle nous raconte tour à tour l'arrivée de sa craintive Gribouille, les "coups de sang" de monsieur Nitry, la difficile cohabitation entre ses deux poilus... Je ne vous en dirai pas plus pour ne rien gâcher au récit mais je vous rassure : cela finit bien 🐈


Je vous laisse découvrir ce joli récit qui peut donner de l'espoir à tous les parents-chat qui font face à une situation qui semble sans issue lorsque leurs chats ne s'entendent pas...

Bonne lecture !



Voici une jolie histoire, une histoire comme on les aime, une histoire qui finit bien.


L’histoire d’une petite minette tigrée, née en Novembre sous une haie, nourrie dehors avec ses frères et sœurs jusqu’à ce qu’une association les prenne en charge.

L’histoire d’un chat noir aussi, très trouillard mais tellement gentil avec ses humains (maman et ses deux garçons). Lui aussi est né dehors, maman l’avait adopté deux ans avant. Le dernier petit dont personne ne voulait parce qu’il était tout noir. Maman avait déjà un chat, une vieille dame qui ne voulait pas trop qu’on l’embête. Elle est morte pendant l’hiver, tout le monde a beaucoup pleuré, sauf le chat noir qui a trouvé bien agréable d’avoir tous les humains pour lui.



Une pandémie est passée par là, et un confinement. Le chat noir a bien changé, il ne court plus se cacher au moindre bruit. Les garçons jouent, maman câline, il ronronne, c’est le bonheur. Mais on commence à parler de l’après, et les garçons s’inquiètent : qui va tenir compagnie au chat noir quand l’école aura repris, que maman retournera au travail ? et si on prenait un deuxième chat ? Maman est d’accord, elle aussi trouve qu’à deux c’est mieux, et l’appartement est grand.

Hop c’est parti ! Sur internet, on fait le tour des associations, ce n’est pas encore la saison des chatons et c’est tant mieux, maman préfère donner une chance à un chat moins facile à placer. Les garçons sont un peu déçus, mais comprennent. Une petite minette tigrée est repérée, elle est si jolie, et « un peu » craintive, c’est parfait, le chat noir n’aura pas peur !



Et c’est là que ça se gâte sérieusement !

Parce que la belle n’est pas « un peu » craintive, elle est complètement pétrifiée par la peur. Et que le gentil chat noir se transforme en une brute épaisse dès qu’il la voit. Il faut dire qu’il ne comprend pas pourquoi cette petite chose s’aplatit par terre sans plus bouger dès qu’il s’approche. Du coup il met un petit coup de patte, pour voir si quelque chose se passe. Puis un plus fort. Maman comprend vite que ça ne va pas aller, elle ferme une porte qui sépare l’appartement en deux. On verra quand la petite aura un peu pris confiance.

En attendant, chacun dans son coin. Maman met toute son énergie (et pas mal de son temps…) à essayer de rassurer la petite. A force de patience et de gourmandises, il y a eu quelques victoires. Le petite a accepté de sortir un peu, de venir voir, même de s’endormir à coté de maman quand elle ne bougeait pas. Les garçons aussi ont réussi à lui donner quelques friandises. A jouer avec elle. Elle a commencé à visiter la maison quand la brute est enfermée. Puis à sortir sur le balcon. Et à se laisser toucher quand elle mangeait. Des progrès, à toutes petites patounes.



Et puis un jour, catastrophe.

La petite disparait du balcon. Quelque chose d’incompréhensible. On console maman. On lui dit que ce n’est pas de sa faute. Mais les quelques personnes à qui elle a parlé de la situation ont l’air de sous-entendre que finalement cette disparition résout un problème. Le vétérinaire que maman est allée voir n’a-t-il pas dit qu’il fallait rendre la petite ? qu’on n’en tirerait rien ? qu’un chat traumatisé reste traumatisé pour la vie ? Heureusement, maman est obstinée. Et déterminée. La petite l’a touchée, charmée, et elle ne va pas l’abandonner. Des affiches sont distribuées, des croquettes déposées chaque soir, on guette, on nourrit les hérissons. Et puis on tente le tout pour le tout, on récupère une trappe chez la dame de l’association. Et miracle, ça marche !



On l’a retrouvée, tout va bien se passer désormais, c’est obligé, maman en est sûre et certaine. Mais quand même, pour mettre toutes les chances de son coté, elle décide d’appeler à l’aide. Et c’est là que Delphine intervient. Ta da ! Maman a eu ses coordonnées par la dame de l’association, encore elle.

Elle envoie un mail, en ce demandant ce que cela va donner. Delphine répond, chaleureusement, elle dit qu’elle peut aider. Le rendez-vous est pris. Delphine vient. Elle observe. Questionne. Ecoute. Maman peut enfin parler, parler vraiment, de comment ça se passe, des questions qu’elle se pose, des doutes qu’elle a, de ses souhaits. De ce qu’elle pense qu’elle comprend, de ce qu’elle ne comprend vraiment pas. Tout ce que Delphine dit a du sens pour maman. Un vrai dialogue s’installe dès cette première fois, qui se poursuivra pendant des semaines, des mois même, au téléphone. Quand Delphine repart, un plan d’action est dessiné. Qu’il va falloir suivre et adapter. Très vite, les premiers conseils portent leurs fruits, la petite commence à vraiment prendre confiance. Au fil des semaines, elle et maman lient une jolie relation, elle répond à son nom, vient dès qu’on l’appelle, se transforme en petite boule à ronron. Miaule quand maman tarde trop.



Par contre côté grosse brute pendant très longtemps, aucun progrès. Delphine conseille. Maman essaye. Se décourage un peu. Delphine ne la laisse pas baisser les bras. Elle cherche d’autres idées. Maman essaye encore. Et puis un jour, ça se débloque ! Des petits progrès d’abord, tous petits. Toute seule maman ne les aurait peut-être pas vus. Mais Delphine les voit, Delphine encourage, et maman peut enfin vraiment mettre en application tout ce qu’elle lui dit, et encore une fois ça marche ! En voyant la petite sortir quand maman était là, la grosse brute s'est un peu apaisée. A accepté de la voir en sa présence sans lui sauter dessus. Puis de plus en plus.



Depuis quelques semaines, la fameuse porte qui séparait l’appartement en deux est ouverte en permanence. Deux chats vont et viennent. Un jour maman s’est retrouvée avec deux boules ronronnantes sur les genoux. Ce soir, la petite dort à cote d’elle sur le canapé, pendant que la grosse brute occupe son fauteuil préféré.

Ils ne sont pas encore les meilleurs amis du monde, mais au rythme où les choses évoluent désormais, rien n'est impossible !!!


J'espère que vous avez apprécié cette très belle histoire qui finit bien 😊

Un immense MERCI à Isabelle pour ce texte et pour les photos de ces deux merveilles poilues.


Excellente journée à tous, chers humains et félins 😽

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