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đŸŸ Histoire(s) de chat(s) : le tĂ©moignage d'Aurore - l'histoire de Bahia đŸŸ


Une nouvelle histoire de chats peu conventionnelle aujourd'hui : un nouveau tĂ©moignage "littĂ©raire" 😊 (j'ai la chance d'avoir de vĂ©ritables Ă©crivain.e.s parmi mes client.e.s 😍 )


Aurore a pris la plume pour raconter l'adoption de Bahia, et surtout, dĂ©crire le travail que nous avons rĂ©alisĂ© ensemble afin que la belle, craintive (notamment suite Ă  des mĂ©saventures liĂ©es aux visites vĂ©tos), puisse trouver une paix intĂ©rieure qui lui permet, aujourd'hui, d'ĂȘtre sereine et de plus en plus Ă  l'aise dans son foyer pour la vie 🐈


Je vous laisse dĂ©couvrir ce rĂ©cit touchant, trĂšs bien Ă©crit et qui peut donner de l'espoir Ă  tous les parents-chat qui se sont retrouvĂ©s Ă  devoir (rĂ©)apprivoiser leur chat alors que tout semblait perdu... đŸ˜»

Bonne lecture !


Je m’appelle Aurore, j’ai deux merveilleux enfants de 9 ans et mon chĂ©ri s’appelle Olivier.

AprĂšs avoir emmĂ©nagĂ© et pris nos marques dans notre maison, aprĂšs avoir sympathisĂ© avec les chats du quartier qui venaient dans notre jardin, nous avons eu envie d’avoir notre chat Ă  nous, et Bahia est entrĂ©e dans notre vie. Et aprĂšs des dĂ©buts bien compliquĂ©s, nous avons dĂ©cidĂ© de faire appel Ă  Delihcat.

Voici notre histoire...


VoilĂ , ça y’est nous avons pris la dĂ©cision d’adopter un chat ! ForcĂ©ment nous sommes trĂšs enthousiastes sur ce joli projet. Et comme nous sommes des humains dans toute notre splendeur, nous avons quelques critĂšres : nous aimerions un chat gentil, sociable, sevrĂ© par sa mĂšre et pas abĂźmĂ© ni malade, si possible.

Nous commençons nos recherches, nous concentrant sur les refuges proches de chez nous, et nous repĂ©rons rapidement un candidat qui nous semble idĂ©al. Nous nous positionnons donc en tant qu’adoptants sur la page Facebook du refuge, mais nous apprenons qu’une famille a Ă©tĂ© plus rapide que nous. Nous sommes un peu déçus et nous reprenons nos recherches.

Quelques jours plus tard, une dame me contacte via Facebook. Elle a vu que nous aurions aimĂ© adopter le chat repĂ©rĂ© au refuge, et me dit qu’elle vient de dĂ©poser Ă  la SPA de notre rĂ©gion une chatte en tout point conforme. Elle m’explique qu’elle nourrissait cette chatte qui est vraiment adorable et sociable et les photos qu’elle m’envoie semblent appuyer ses propos. AprĂšs quelques Ă©changes, nous dĂ©cidons de nous renseigner auprĂšs de la SPA au sujet de cette petite chatte.


La communication avec notre SPA n’est pas facile du tout. On m'explique que c’est "le premier arrive premier servi" qui est d’usage, que nous avons intĂ©rĂȘt de ne pas trop trainer car la SPA ne rĂ©serve pas les animaux. L'adoption provisoire est cependant possible...

A ce stade tout ce que nous savons c’est que cette chatte a 4 ans et demi, qu’elle est stĂ©rilisĂ©e et identifiĂ©e en tant que chat libre, et qu’elle est croisĂ©e angora. Elle vivait dehors jusque-lĂ , nourrie par de bonne Ăąmes du quartier et la dame qui l’a dĂ©posĂ©e Ă  la SPA a souhaitĂ© lui donner une chance de trouver un foyer.

Le 26 septembre 2020, nous nous rendons donc Ă  la SPA avec les enfants rencontrer cette petite chatte, avant tout pour la voir et sans dĂ©cider spĂ©cialement de rentrer avec elle. Tout se passe bien et pĂątĂ©e Ă  l’appui, le feeling semble bien passer.

Un peu sous pression de se dĂ©cider lĂ -maintenant-tout-de-suite, nous procĂ©dons Ă  son adoption provisoire, nous engageant Ă  la ramener une semaine plus tard pour sa visite vĂ©tĂ©rinaire faite exclusivement par la SPA et Ă  lui mettre nous-mĂȘme sa pipette anti puce/vermifuge le soir mĂȘme, puisque depuis son arrivĂ©e il y a 4 jours cela n’a pas Ă©tĂ© fait. On nous assure en tous cas qu’elle semble en parfaite santĂ© et que « tout ira surement bien ».

Son nom est dĂ©jĂ  tout trouvĂ© pour nous, nous dĂ©cidons de l’appeler Bahia, comme la ville du BrĂ©sil.

Ce jour-lĂ  Ă  la SPA, c’est JournĂ©e Portes Ouvertes. Il y a du monde ainsi que les camĂ©ras de tĂ©lĂ©vision. La personne qui s’occupe de nous est trĂšs occupĂ©e, il faut faire vite, vite-vite. Lorsqu’elle procĂšde Ă  la mise en cage de transport de Bahia, elle ne peut pas prendre le temps nĂ©cessaire, Bahia prend peur, crache beaucoup et fini par dĂ©fĂ©quer de peur lorsqu’elle est mise de force dans la cage. C’est une Bahia toute terrorisĂ©e que nous emmenons chez nous.


L’arrivĂ©e Ă  la maison se passe bien. Nous libĂ©rons Bahia qui part tranquillement se cacher sous la table du salon puis sous le bureau. Nous lui mettons ses gamelles de nourriture et d’eau prĂšs d’elle et sa litiĂšre un peu plus loin, facile d’accĂšs. Nous n’étions pas prĂ©parĂ©s Ă  la recevoir ce jour-lĂ  et avions donc acquis l’équipement de base dans la hĂąte. Bahia est un peu craintive, mais se laisse volontiers caresser, nous arrivons Ă  lui administrer sa pipette sans problĂšme, et au bout de quelques jours elle accepte mĂȘme de sortir un peu de sa cachette pour quelques cĂąlins.




Le jour de sa visite vĂ©tĂ©rinaire arrive et comme nous n’avons pas de voiture, le trajet est prĂ©vu en taxi. Moi je suis au travail, et c’est Olivier qui s’occupe de l’emmener.

La mise en cage de transport se passe trĂšs mal : il y a le stress de l’arrivĂ©e imminente du taxi, Bahia affolĂ©e qui se dĂ©bat autant qu’elle le peut, urine de peur dans la piĂšce oĂč elle s’est rĂ©fugiĂ©e et mord violemment Olivier aux deux mains. Les pouces d’Olivier saignent beaucoup, les morsures sont profondes, mais il parvient tout de mĂȘme Ă  la mettre dans sa cage.


La visite vĂ©tĂ©rinaire se passe bien, Bahia a pu recevoir ses premiers vaccins qu’il faudra renouveler un mois plus tard, cette fois chez le vĂ©tĂ©rinaire de notre choix. Nous apprenons Ă  l’issue de cette visite que Bahia est positive au test FIV, et pour nous cette nouvelle est une catastrophe. Nous savons ce qu’un chat diagnostiquĂ© FIV+ implique, en terme de charge mĂ©dicale et financiĂšre, et nous Ă©tions d’accord que prĂ©fĂ©rions un animal en bonne santĂ© quand nous avons projetĂ© d’adopter un chat.

La SPA est sympa et nous propose un rallongement de la pĂ©riode d’adoption provisoire pour nous laisser le temps de dĂ©cider si nous gardons Bahia ou pas. Mais comment prendre cette dĂ©cision ? D’un cĂŽtĂ© un problĂšme de santĂ© qui risque de se dĂ©clarer un jour et que nous n’étions pas prĂȘts Ă  assumer ; et de l’autre Bahia, sortie de son environnement familier sans avoir rien demandĂ©, propulsĂ©e dans un foyer inconnu aprĂšs 4 jours passĂ©s Ă  la SPA, qui a connu une semaine de confort et de tendresse chez nous. Nous trouvons cruel et Ă©goĂŻste de la « rendre » parce qu’elle n’est pas conforme Ă  notre idĂ©al. AprĂšs bien des tergiversations, nous prenons nos responsabilitĂ©s et dĂ©cidons de l’adopter dĂ©finitivement.


Les pouces d’Olivier s’infectent malgrĂ© ses prĂ©cautions, et il doit ĂȘtre opĂ©rĂ© en urgence. Sa convalescence sera longue, il faut environ 6 mois pour que l’usage de ses pouces soit entiĂšrement rĂ©cupĂ©rĂ©.

Bahia a trĂšs peur de lui, et passe son temps cachĂ©e au 1er Ă©tage, s’enfuit Ă  son arrivĂ©e. Avec moi les choses se passent mieux, elle accepte de sortir de sa cachette pour quelques caresses et friandises, mĂȘme si elle reste craintive. La perspective de devoir la remettre en cage de transport un mois plus tard nous angoisse et nous espĂ©rons trĂšs fort que les choses se seront apaisĂ©es d’ici lĂ .

Mais ce n’est pas le cas. Bahia reste terrĂ©e de peur, crache sur Olivier quand il a le malheur de la croiser ou d’essayer de crĂ©er un lien avec elle.

Quelques jours plus tard, Bahia se met Ă  boĂźter, pour le peu que je la vois se dĂ©placer et on est obligĂ©s de la ramener chez le vĂ©tĂ©rinaire. Comme elle a confiance en moi, j’arrive Ă  la faire entrer dans sa cage de transports, grĂące Ă  quelques crevettes, mais le sentiment de l’avoir profondĂ©ment trahie me saisit. Cette sensation est horrible !

A notre retour de la consultation, elle ne m’en veut pas et accepte les friandises que je lui propose en rĂ©compense. Mais Olivier ne peut toujours pas l’approcher, et cette situation nous attriste beaucoup.

Le temps passe donc ainsi. J’arrive un peu Ă  faire sortir Bahia de sa cachette, principalement si Olivier n’est pas prĂ©sent dans la piĂšce. Comme un mois s’est Ă©coulĂ© depuis sa derniĂšre pipette anti puces/vermifuge, je dois lui en appliquer une autre. AprĂšs l’avoir attirĂ©e vers moi avec quelques friandises, je profite de ce moment pour lui mettre le produit dans le cou. Elle sursaute immĂ©diatement, m’adresse un regard que l’on pourrait tout Ă  fait qualifier de rĂ©probateur accusant "ma traĂźtrise" et s’enfuit se cacher.

Pendant une semaine entiĂšre je ne peux plus l’approcher non plus. Nous avons repoussĂ© au maximum sa visite vĂ©tĂ©rinaire pour le rappel de ses vaccins, et cela tombe pile une semaine aprĂšs ce dernier Ă©vĂšnement. Inutile de prĂ©ciser qu’on est loin d’ĂȘtre sereins Ă  l’idĂ©e de la remettre en cage.


Le jour J, sans indices prĂ©alables, Bahia me montre de la confiance, se laisse cĂąliner, vient quand je l’appelle. Elle ne sait pas ce qui l’attend dans quelques heures, la pauvre. J’en profite pour la rassurer au maximum, mais l’heure venue, la situation tourne vraiment au drame.



J’essaie de l’attirer dans sa cage avec des crevettes, comme la fois prĂ©cĂ©dente. Mais pas folle, elle se mĂ©fie et "vole" les morceaux de crevettes pour les manger hors de la cage. L’heure tourne, le rendez-vous approche et vient le moment oĂč nous ne pouvons plus reculer, il faut qu’elle aille dans sa cage de transport.

Nous n’y sommes jamais arrivĂ©s. Une lutte fĂ©roce s’est engagĂ©e entre nous et Bahia, on a rĂ©ussi Ă  la faire entrer dans sa boĂźte de transport, mais elle est parvenue Ă  s’en Ă©chapper et elle est partie se planquer au deuxiĂšme Ă©tage de notre maison, sous notre lit, le plus loin possible de nous. Nous avons dĂ» annuler le rendez-vous vĂ©tĂ©rinaire.

A ce stade nous sommes perdus entre le dĂ©sir de prendre soin de Bahia pour lui offrir la plus belle vie possible et l’impossibilitĂ© de le faire. Comment pouvons-nous nous imposer Ă  elle Ă  ce point, alors qu’elle a si peur de nous ? Comment ferons-nous lorsqu’il s’agira de la soigner vĂ©ritablement si on ne peut pas l’emmener chez le vĂ©tĂ©rinaire ? Nous nous Ă©tions dĂ©jĂ  renseignĂ©s sur les visites vĂ©tĂ©rinaires Ă  domicile, mais peu le font et cela coĂ»te cher. Pouvons-nous vraiment garder Bahia dans ces conditions ? Pouvons-nous nous rĂ©soudre Ă  lui imposer un abandon pour lui laisser la chance d’une vie meilleure ?


Pris dans ces tourments, nous avons commencé à nous renseigner sur les comportementalistes animaliers et nos recherches nous ont mené à Delihcat, comme une tentative de derniÚre chance.

J’ai envoyĂ© un message Ă  Delphine pour lui demander si je pouvais lui exposer notre situation et pour avoir son avis : notre problĂšme entre-t-il dans son domaine de compĂ©tences ? Est-elle la bonne professionnelle pour nous aider ?

Delphine fait preuve d’une Ă©coute et d’une empathie hors du commun. Elle pose les bonnes questions avec une bienveillance immense et sans jamais nous juger. Tout de suite elle comprend notre dĂ©sarroi, tout comme nous comprenons que nous avons besoin de son aide autant que Bahia.

C’est avec joie et soulagement que nous signons notre contrat de suivi avec elle : sa façon d’aborder la situation, son bon sens et son grand respect des animaux font Ă©cho Ă  notre ressenti, et nous savons d’ores et dĂ©jĂ  que nous pourrons travailler de concert pour que la situation Ă©volue au mieux.

Suite Ă  cette dĂ©cision, nous en prenons une autre : comme Bahia ne sort pas de la maison, il n’y a pas d’urgence Ă  la faire vacciner. Nous laissons tomber provisoirement le vĂ©tĂ©rinaire, et prĂ©fĂ©rons prendre le temps de rĂ©tablir un lien de confiance bien installĂ© avec Bahia.




Les échanges avec Delphine commencent. Nous sommes en pleine pandémie de Covid, les visites à domiciles ne sont donc pas possibles. Nous échangeons par téléphone, ou en visio.

Les conseils de Delphine sont prĂ©cieux, et mettent toujours en prioritĂ© le bien-ĂȘtre et le respect de l’animal. Nous les Ă©coutons religieusement, soucieux de bien faire, et notre travail commun porte ses fruits rapidement.

Au bout d’une semaine, Ă©tape par Ă©tape, Bahia accepte que je m’approche d’elle, et je peux Ă  nouveau crĂ©er du lien avec elle. Une grande complicitĂ© naĂźt alors entre elle et moi, grĂące Ă  Delphine j’apprends Ă  observer Bahia et je m’aperçois alors que celle-ci communique Ă©normĂ©ment. Bahia miaule, se frotte, se dĂ©tourne, court se cacher en cas de bruit ou reste prĂšs de moi comme pour se rassurer. Par tous ses comportements elle me parle, me demande, me montre quelque chose.


J’apprends Ă  la comprendre chaque jour et de mieux en mieux. Je dĂ©couvre alors une chatte sensible, qui fait elle aussi des efforts et mĂȘme capable de sens de l’humour ! Bahia m’apprend trĂšs vite qu’elle aime qu’on cache son jouet lors de nos parties de jeux, et fait mĂȘme le clown par moment en cachant elle-mĂȘme sa tĂȘte alors que son jouet est bien en vue.





Le suivi de Delphine dure deux mois, durant lesquels elle s’implique beaucoup. Nous avons beaucoup Ă©changĂ©, nous avons suivi ses conseils d’amĂ©nagement de l’espace pour que Bahia puisse s’épanouir, suivi Ă©galement ses conseils de laisser du temps Ă  Bahia mĂȘme si nous pouvions parfois ĂȘtre un peu impatients.


Delphine nous a également expliqué le Medical Trainning, pour désensibiliser Bahia à la cage de transport.

Sur ses conseils, nous achĂšterons une cage grand format, ayant compris que Bahia n’aimait pas les espace petits et clos. Nous sentons que les choses sont encore trop fragiles avec Bahia pour travailler sur cet aspect, et nous mĂȘme ne sommes pas encore prĂȘts. Mais le moment venus, forts de l’accompagnement de Delphine, nous saurons comment aborder la question.

Durant ces deux mois, Olivier ne pouvait toujours pas approcher Bahia, malheur à lui s’il osait seulement la regarder, elle crachait et s’enfuyait.

Mais un jour les choses se sont débloquées.

Olivier a pu s’approcher d’elle sans qu’elle ne s’enfuie, puis Bahia a commencĂ© Ă  accepter de jouer avec lui, d’abord en ma prĂ©sence et petit Ă  petit sans moi. Des progrĂšs fulgurants ont commencĂ© Ă  arriver, toutes les semaines environ, suivis de pĂ©riodes plus calmes oĂč la situation n’évoluait plus. Pour repartir de plus belle dans les progrĂšs ensuite.


Quatre mois aprĂšs son arrivĂ©e chez nous nous constatons des progrĂšs de gĂ©ant : Bahia vient nous chercher Ă  l’heure des repas (et souvent un peu avant l’heure mĂȘme !), se laisse caresser par tous les membres de la famille, joue volontiers avec chacun. Avec Olivier ils ont leurs petits rituels en place : elle vient Ă  sa rencontre dans les escaliers quand il monte lui donner ses croquettes et lui fait Ă  lui aussi sa petite "danse des escaliers" comme on l’appelle (elle se frotte partout, Ă  lui, monte les marches une Ă  une en rĂ©clamant des caresses Ă  chaque marche). De son cĂŽtĂ© Olivier lui fait toujours lĂ©cher la cuillĂšre quand il lui donne de la pĂątĂ©e et Bahia aime bien ça !

Elle noue aussi doucement une relation privilĂ©giĂ©e avec mon fils, ces deux-lĂ  se comprennent quasi d’un regard.




Elle ne se cache plus autant sous notre lit, depuis quelques temps elle dort dessus. Bien sĂ»r si elle nous entend arriver, elle file se cacher, mais de moins en moins vite et de moins en moins systĂ©matiquement. Elle vient de plus en plus nous voir au salon, et commence mĂȘme Ă  accepter d’y jouer.




De notre cĂŽtĂ© Ă  nous, nous avons fait une magnifique rencontre avec Delphine. Elle a su nous guider, nous Ă©pauler, nous conseiller, nous aider Ă  prendre confiance en nous et en Bahia. Delphine sait repĂ©rer les situations problĂ©matiques, mais aussi relever les bons comportements de notre part et c’est trĂšs motivant. Elle nous a Ă©galement appris Ă  mieux aimer Bahia, car si nous l’aimions dĂ©jĂ  beaucoup c’est grĂące Ă  Delphine que nous savons aujourd’hui l’aimer de maniĂšre inconditionnelle.

Sa douceur, son humanité et sa bienveillance sont un enseignement précieux.

Bahia se dĂ©tend jour aprĂšs jour, ne nous fait jamais aucune bĂȘtise, ne rate jamais sa litiĂšre. Elle reste encore craintive, mais on sait dĂ©sormais que cela fait partie de son tempĂ©rament. Nous n’avons pas encore la sensation pleine de vivre avec un chat, dans la mesure oĂč elle reste loin de nous la majeure partie du temps et que les cĂąlins sur le canapĂ© ne sont pas encore Ă  l’ordre du jour.

NĂ©anmoins, aujourd’hui nous savons qu’en continuant d’appliquer chaque jour les conseils de Delphine les choses continueront d’évoluer dans le bon sens, peu importe le temps que cela prendra. Quand il nous arrive d’avoir l’impression de rĂ©gresser avec Bahia, nous savons dĂ©sormais que non, "tout n’est pas foutu". Delphine nous a permis de construire des fondations solides avec Bahia, qui font que les retours en arriĂšre n’en sont jamais vraiment.

Nous continuons d’apprendre Bahia jour aprùs jour, et nous sommes convaincus que sans Delphine, notre histoire n’aurait pas pu prendre ce bon chemin.

Nous continuons aujourd’hui Ă  donner de nos nouvelles Ă  Delphine et lui sommes extrĂȘmement reconnaissants de l’aide et de l’apprentissage qu’elle a su nous apporter.




J'adore cette histoire... pas vous ? 😊

J'ai effectivement des nouvelles rĂ©guliĂšres de Bahia par Aurore et la belle continue toujours de progresser et de mettre sa crainte de cĂŽtĂ© pour se rapprocher toujours plus de ses humains đŸ„°

Un immense MERCI Ă  Aurore pour ce texte et pour les photos de l'adorable Bahia (photos non libres de droit comme toutes celles sur le site, bien entendu...).

N'hĂ©sitez pas Ă  jeter un Ɠil et suivre la la page Facebook Delihcat, Comportementaliste FĂ©lin pour des nouvelles de Bahia ^^


Je vous souhaite Ă  tous une magnifique journĂ©e, chers humains et fĂ©lins đŸ˜œ

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